Quelques-uns de mes écrits, que ce soit de courtes nouvelles, des contes ou des poèmes!

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Pour que soient gravées
Toutes mes émotions dans l'éternité
Je rappelle que tous les textes présents sur ce blog sont ma propriété! Merci de la respecter. Ce qui veut dire que si vous utilisez ne serait-ce qu'un extrait, vous devez en citer la source! Et vous ne pouvez les utiliser pour en tirer profit. Et je ne vous permets pas d'en prendre l'intégralité. Merci.

L'orpheline aux origines mystérieuses (Extraits)

Bon, voilà, je prends mon courage à deux mains. Lorsque j'avais 13 ou 14 ans, j'avais commencé à écrire un roman et l'ai mis en veilleuse des années durant. Cet été, suite à des commentaires positifs suite à mon premier texte dans le défi littéraire, j'ai décidé de le poursuivre... Bien sûr, puisque les années ont passé et j'ai remanié les premières (je devais en avoir environ 35 selon ma mise sur Word) pages que j'avais en les relisant à de multiples reprises et en modifiant un peu pour prendre mon style d'écriture d'aujourd'hui (50 pages pour cette partie écrite il y a longtemps). Maintenant, sur Word à double interligne, j'ai 113 pages et mon histoire est loin d'être terminée, car j'ai encore plusieurs idées. Mais je manque de motivation et c'est pour cela que je vous mets le début afin que vous me disiez si l'histoire semble pouvoir vous plaire et s'il vaut la peine que je le poursuive.

L’orpheline aux origines mystérieuses
    Par une magnifique journée de la saison estivale, le soleil, aveuglant tous ceux qui osaient le regarder, faisait miroiter des paillettes sur le fleuve. Une douce brise rafraîchissait l’air et, au loin, on entendait le merveilleux chant des oiseaux ainsi que le déferlement des vagues sur la rive. Émily, dont les longs cheveux blonds ondulés flottaient au vent, se faisaient bercer par sa mère qui lui faisait penser à la fée marraine de Cendrillon. Même si Émily ressemblait à une somptueuse princesse sortie tout droit d’un conte de fées avec ses petits yeux bleus qui lui conféraient un air angélique, un drame la frappait. Déjà rendue à l’âge de trois ans, bientôt quatre, personne ne l’avait entendue prononcer un seul mot. Un véritable mutisme s’était installé dont on ignorait la cause. Aucune maladie connue n’expliquait cette triste réalité.

    Cependant, on savait que ce petit ange n’était pas sourd puisque lorsqu’on lui demandait un service, Émily obéissait rapidement. C’était même la plus obéissante de la famille. Ses parents et ses frères espéraient toujours qu’elle parle un jour mais la lueur de leur espoir disparaissait de leurs yeux à petits feux. Celle-ci s’éteignait tel un feu dont on s’éloignait lorsqu’il ne restait presque plus que de la braise. La famille devait rester forte et unie pour surmonter cette tragédie.

    En ce bel après-midi, Émily avait décidé de regarder ce qui se passait sur la Route du Village pendant que ses parents regardaient ses frères travailler dans les champs. Blondinette adorait regarder ce qui se passait sur cette route, ce qui lui permettait d’assouvir sa curiosité. Elle préférait faire cette activité à ce temps-ci de l’année, car, lorsqu’il ne s’y passait rien, elle pouvait admirer les jolis pommiers qui la bordaient sur toute la portion visible d’où elle était assise. Puisque ceux-ci étaient en fleurs à cette époque de l’année, la cadette de la famille Lajoie aimait aller y faire des promenades dans ses temps libres, et parfois s’asseoir à leur ombre et laisser les fleurs tomber sur elle lorsqu’il ventait.

      Quand Émily eut contemplé ces splendides arbres, elle aperçut le chariot de ses voisins qu’elle reconnut facilement grâce au cheval qui le tirait. C’était Weeclef, le seul cheval blanc des environs, et celui-ci était la propriété des Deschênes. Dans ses plus profondes pensées, la jeune blonde se disait que plus tard elle aurait un cheval blanc nommé Snowy et qu’elle le monterait. Elle irait vagabonder par-delà les montagnes et elle ressentirait l’effet euphorique du galop au plus profond de son être. De plus,  elle entr’aperçut une jeune fille aux cheveux auburn, qui semblait avoir à peu près son âge, qui était assise sur le banc ainsi que plusieurs sacs. Puisqu’elle se demandait qui pouvait bien être cette mystérieuse personne, Émily qui, malgré son mutisme, trouvait des façons originales de s’exprimer dû à son esprit vif, étendit lentement son petit bras et pointa vers le chariot en regardant interrogativement sa mère. S’apercevant que ni sa mère, ni son père ne remarquait son bras tendu vers le chariot, car ils étaient absorbés dans leur conversation, elle, habituellement de nature très calme, commença à s’agiter. Après quelques secondes de grouillement, voyant que ses parents ne s’en rendaient toujours pas compte, fâchée, elle se leva très brusquement.

       Alors, Stéphane, venant tout juste de s’apercevoir du comportement inhabituel de sa fille, la prit par le bras, la leva dans les airs et commença à la frapper partout sur son  petit corps fragile tout en la secouant. Philippe, Alexis et Jonathan, tous trois surpris que leur père puisse commettre un tel acte, assistaient de loin à la scène. Les garçons criaient de toutes leurs forces à leur père de lâcher Émily, mais ce dernier était trop occupé à faire mal et crier des choses du genre « C’est quoi ce comportement-là ? Hein! … envoye dit… » à sa toute petite fille. Jacynthe qui, avec sa capacité de penser et d’agir rapidement, savait que Vincent serait trop sensible face à un tel geste, s’était dépêché d’aller le chercher aux champs pour le faire entrer à l’intérieur. Elle avait agit de façon intelligente, car les coups portés se montrèrent de plus en plus brutaux et empreints d’une rage inavouée et refoulée à l’intérieur.



      Après un court instant, on entendit subitement un cri perçant qui fendit l’air d'un coup sec : madame Lajoie et Vincent accoururent à l’extérieur. Ils virent Stéphane parti travailler au loin dans les champs et Émily, étendue par terre, entourée par ses frères qui tentaient vainement de la consoler. [...]
[...]


Rompant le charme, Émily demanda de sa voix déjà moins hésitante:
     « Qui est la jeune fille que j’ai vue passer avec nos voisins Deschênes  tout à l’heure? »
Jacynthe dit à sa fille qu’elle allait aller voir les Deschênes pour découvrir l’identité de cette jeune fille  et chargea Philippe de s'occuper de ses frères et de sa sœur. [...]
[...]


Puis, elle traversa tranquillement chez les Deschênes. La marche lui était nécessaire pour remettre ses esprits à neuf. Elle avait besoin de diminuer sa nervosité avant de demander les informations à son amie. Elle réfléchissait à la façon de lui présenter sa requête. La brise la tempérait et c’était une sensation agréable de la sentir nous bercer. C’est plus rapidement qu’elle l’espérait que Jacynthe se retrouva là-bas.
   
    Chez les Deschênes, il se passa quelque chose de réellement inusité. Lorsque Jacynthe eut franchie le seuil de l'entrée, elle crut faire face à un mirage. C’était le sosie d’Émily, mais avec les cheveux auburn et accoutrée d’une robe d’une extrême atrocité. Qui diable avait pu créer une telle laideur? Jacynthe dut cligner des yeux à plusieurs reprises pour s’assurer de ce qu’elle voyait. Malgré la ressemblance frappante, ce n’était pas sa petite fille adorée; on aurait dit que la nouvelle fille et Émily étaient des jumelles identiques. Cependant, elles ne pouvaient tout simplement pas l’être. Ce serait irréel. Alors une longue conversation s'engagea entre Sonia, épouse de Ghislain Deschênes, et Jacynthe.

    Ce fut Jacynthe qui parla la première pour aborder cette conversation des plus étranges:
     « Ma chère amie Sonia, je viens te voir pour aborder un sujet qui me semble délicat. J’ai retourné les façons de te le demander dans ma tête, mais j’en suis venue à la conclusion qu’il valait mieux y aller de façon directe, bien que ce soit à la limite de l’indiscrétion. Qui est cette petite fille qui est le portrait craché de ma fille? Ma petite a vu votre mari passé sur la route et nous a demandé qui était la fille qu’elle avait vue pour la première fois. »
    En prononçant ses mots, Jacynthe se dit qu’il était impossible que sa fille ait vu la ressemblance de loin. Encore un autre événement de la journée qui venait chambouler le cours de sa paisible existence, comme si elle s’ennuyait à mourir dans celle-ci. C’était vraiment que parfois elle aurait voulu lui donner du mordant à sa vie, mais elle appréciait ce que Dieu et la vie lui donnaient. Malgré ses réflexions subites, Jacynthe n’avait pas cessé de parler.
     « Je lui ai répondu que je n’en avais aucune idée et c’est la raison de ma visite. Alors, j’aimerais savoir qui est ce sosie d’Émily, d’où vient-elle et que vient-elle faire ici? Voilà, maintenant vous pouvez parler. »
[...]
- Okay, okay. Détends-toi, ma chère. Je vais te la raconter l’histoire mais il va falloir que tu sois plus patiente que ça. Bon, maintenant, installe-toi confortablement, je commence. Tu te souviens du mari de ma belle-sœur Audrey, celui qui est mort il y a quatre mois? Donc, ce couple était sensé adopté une orpheline ou peut-être pas car les origines de la petite demeurent mystérieuses. Alors, plus elle y réfléchissait, plus elle se sentait incapable d’élever une enfant seule. Donc, ma belle-sœur nous a appelé et nous a demandé si nous accepterions d’adopter la gamine. Bien sûr, nous avons accepté avec joie malgré toutes les procédures que cela entraînait et toutes les responsabilités impliquées.
- Allez-y, continuez Sonia.
      - Lorsque Ghislain est arrivé tout à l’heure, l’information qu’il m’a donné sur cette gosse m’a semblé inusité, de plus que j’ai cru voir Émily en la voyant rentrer. Et oui, tu n’es pas la seule à avoir remarqué cette extrême ressemblance. Seul Ghislain semble l’avoir ignorée. Alors, Daphné a un physique très ressemblant à celui d’Émily et, encore plus extraordinaire, la même date de naissance. De plus, il semblerait qu’elle ait une jumelle inconnue. Alors, vous ne pouvez imaginer mon étonnement lorsque j’ai su cette information. Au début, j’ai cru qu’elle était peut-être la jumelle d’Émily, mais je me suis dit que ma meilleure amie me l’aurait sûrement dit si elle avait fait adopter une enfant surtout après en avoir perdue une. »
[...]
© isallysun


Donc, qu'en pensez-vous? J'ai pris la liberté de couper certains bouts pour ne pas vous donner l'intégralité   Est-ce que ça vaut la peine de poursuivre. Quelle tangente (catégorie) devrais-je prendre: adulte, jeunesse, historique, ??? Soyez indulgents (mais pas trop, car il faut que j'améliore ce qui ne marche pas! et il faut que les critiques soient constructives pour garder ce qui est bon (s'il y en a)!)  puisque cette idée part de la tête d'une gamine de 13-14 ans. 



Je prolonge les extraits: 

Bon je vous mets d'autres extraits! J'apprécie trop vos commentaires!

Pour commencer, un paragraphe que j'aime moins et que j'aimerais beaucoup changé, je crois!:

Durant ce moment, chez les Lajoie, c'était la panique. Tout le monde se rongeait les ongles, car tous redoutaient qu'Émily soit tombée gravement malade. De plus, Philippe, lui, craignait qu'elle ait une hanche brisée et qu'elle devienne infirme à jamais. Cet adolescent courageux ne voulait pas que les gens en viennent à se moquer de sa petite sœur chérie parce qu'elle boiterait. Maintenant, il savait qu'il ne pourrait plus vouer la grande admiration à son père après l'acte monstrueux que ce dernier venait de commettre.


Un autre extrait plus tard:
Alexis, lorsqu'il tomba face avec sa sœur, prit son courage à deux mains. Avec les mots les plus doux qu'il eut trouvés, il lui annonça l’atroce nouvelle. Émily, ayant une âme hyper sensible face à ces évènements, fondit en larmes comme si elle déversait un océan. Pendant un long moment, Alexis la prit dans ses bras pour la réconforter.

    Sans s'en rendre compte, il se mit à chanter, à la perfection, la chanson préférée d'Émily qui le regarda éblouie. Ne s'apercevant guère que les autres membres de sa famille étaient attroupés autour de lui, il continua son quelconque délire. Quand il eut fini d'interpréter la mélodie, sa famille, émue par les paroles et la douce voix qui les avait rendues, l'applaudit avec grand enthousiasme.



    Par la suite, la famille Lajoie alla prendre une marche dans le magnifique village de Sainte-Marie-de-la-Pomme qui était baigné de lumière par ce merveilleux après-midi où l'on entendait le joyeux chant des oiseaux et où la vue du fleuve était des plus resplendissante. Leurs pas les menèrent à la montagne Val-d’Espoir dans la ville voisine, Pomme-Marie, où ils restèrent à se promener et à observer les charmants écureuils gambader.

    De façon inattendue, Jonathan proposa d'aller visiter les grottes. D'un commun accord, tous s'y rendirent rapidement. Les sentiers pour s’y rendre étaient sinueux, et c’était ce qui était plaisant sur le chemin; cela leur permettait de voir des arbres variés. Ils passaient des érables aux épinettes aux pins aux bouleaux; la surprise les attendait au bout d’un détour. Ils devaient tout de même être prudents puisque le sentier présentait parfois ce qui, sans végétation, aurait été une falaise.

     Ils entrèrent dans toutes les grottes malgré les cris des chauves-souris et la présence possible d'animaux sauvages. Lorsqu'ils furent face à l'entrée de la dernière grotte, Alexis s'apprêtait à s'y engouffrer quand, tout à coup, la terre se mit à trembler. Les parois de la grotte s'effondrèrent sous cette secousse et la famille Lajoie s'empressa de reculer afin d'éviter de rester coincée sous l’une des pierres. Malencontreusement pour Alexis qui s'était trop approché, son pied resta emprisonné sous l'un des plus gros morceaux.


Et bien sûr, un retour de Daphné, grâce à qui tout a commencé:

Émily, croyant à un mirage, s’approcha lentement de Daphné. Arrivée près d’elle, elle la regarda très attentivement puisqu’elle avait l’impression d’être devant un miroir avec une perruque. Elle regarda ses frères et sa mère pour avoir des explications, mais tous semblaient abasourdis par cette si frappante ressemblance. Même si elle avait pu demander des explications à voix haute, Émily se résigna à ne pas en recevoir puisqu’elle se fiait à la tension qui règnait dans l’atmosphère.

    Voyant que Stéphane n’était pas là, Sonia en profita pour s’informer des derniers évènements. Pendant que Sonia discutait avec Jacynthe, Daphné alla  jouer avec les enfants Lajoie. Les deux grandes amies purent ainsi discuter librement, sans se soucier des propos qu’elles échangeraient. Après un certain temps passé chez ses voisins, Sonia appela Daphné afin qu’elles s’en retournent chez elles. La mystérieuse orpheline accourut auprès de sa nouvelle mère en apportant avec elle le cadeau de bienvenue que sa toute première amie lui avait offert. On voyait clairement que cette nouvelle s’était très bien amusée. Ses yeux étincelaient et la frénésie de la nouveauté parcourait encore son corps. Elle ne s’était dépêchée d’accourir auprès de sa mère adoptive puisqu’elle avait été habituée d’obéir rapidement à l’orphelinat, malgré son jeune âge. Tout en courant, Daphné s’enfargea dans les pattes d’une des chaises de la table et trébucha, laissant tomber le cadeau d’Émily qui se fendit en mille morceaux.



Alors, à nouveau vos commentaires sur ces extraits, si ça vous dit!

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